mercredi 25 mars 2015

Dalhousie-Hatton : Plein les yeux... Beau thé...

Nous avions fait l'aller dans un bus archi-bondé. La porte arrière avait même été bloquée par les bagages. C'est là que Maguy avait trouvé une place assise.


Aussi pour le retour (après notre désillusion dans l'Adam's peak) nous nous sommes offerts un petit plaisir : 35 kilomètres en tuk-tuk...
 

Paysages merveilleux !







 


 
Fête hindoue... (on ne sait en quel honneur !)








Et, un peu plus loin, encore une autre fête hindoue chez les Tamouls





 Plantations de thé, avec les cueilleuses au travail...







Les arbustes sont taillés courts, pour que les cueilleuses puissent atteindre facilement les feuilles du haut. Les feuilles sommitales sont les meilleures et fournissent l'Orange broken Pekoe, OBP, le meilleur des thés de Ceylan. Le meilleur thé pousse sur les hauteurs. Et sur les hauteurs il y fait plus frais et plus humide.
 

Les femmes, essentiellement Tamoules, cueillent jusqu’à 26 kg de thé par jour. C’est la limite minimum par jour pour ces travailleuses. Mais elles peuvent en cueillir plus. Chaque kilo supplémentaire leur rapporte un bonus en argent. Elles reçoivent 10 roupies Sri-lankaise en plus par kilo. C’est un travail très fatigant que la plupart des Cinghalais ne veulent pas faire. C’est pourquoi la population pauvre de l’île, les Tamoules "indiennes", effectue ce travail. 

Les sacs de thé sont regroupés avant le passage du camion qui les emmène à la fabrique.


Durant des siècles, cette région inhospitalière ne fut que faiblement peuplée. Il faut attendre l'arrivée des Britanniques au 19e siècle pour que soient défrichées les pentes afin d'y créer des plantations de caféiers. Mais dans les années 1860, un redoutable champignon ravage celles-ci, ruinant les propriétaires.

Leurs successeurs rachètent les terres à bas prix et se lancent alors dans une nouvelle aventure : le théier. Coup de poker gagnant qui va rendre indissociables les deux termes : thé et Ceylan. Le déficit en main-d'oeuvre locale exige la venue de milliers d'Indiens tamouls (de religion hindoue). L'image des cueilleuses aux tenues multicolores contribue à la magie et la séduction de l'île, même si cette population constitue l'une des communautés les plus pauvres de l'île...




A suivre :



Pratique :

Cet épisode se situe le matin du 25/03. Nous avons payé le tuk-tuk de Dalhousie à Hatton : 1000 rp (après négociations).

A Hatton, nous devons prendre le train en direction de Nanu Oya (gare à 9km de Nuwara Eliya). Nous avons réservé des billets 1ère classe à Kandy le 22/03. ERREUR ! En effet quelle que soit la distance sur une ligne (ici Kandy-Badulla) on paie le billet le même prix... Sans trop y prendre garde, nous avons déboursé 1000 rp/1 pour le trajet de 40 km... De plus, à Kandy, il ne restait (soi-disant) que la 1ère classe... Nous aurions dû acheter directement nos billets à Hatton, sans réservation... Nous relatons notre péripétie sur ce trajet dans la page consacrée au train... 

2 commentaires:

  1. Désillusion dans l’Adam’s Peak ? C'est fort dommage, car ce n’est pas donné à tout le monde de grimper une telle hauteur, et vous êtes déjà arrivés assez haut pour voir ce lever de soleil pour lequel vous y étiez venus. Et puis ces belles rencontres ici encore… Alors vous avez bien raison de profiter du tuk-tuk. Les paysages et les portraits sont encore sublimes.

    RépondreSupprimer
  2. Et vous avez même eu droit à votre bindi porte bonheur !
    la cérémonie ressemble à un mariage mais où est la mariée ? et les invités ? ça ne doit pas être ça finalement !

    RépondreSupprimer